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Un nouveau rapport de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié mercredi montre que 71% des victimes de la traite d'êtres humains sont des femmes et des filles et un tiers sont des enfants.
« La traite en vue d'une exploitation sexuelle et d'un travail forcé demeure la forme la plus visible », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov, « mais les victimes sont également utilisées comme mendiants, pour des mariages forcés ou arrangés, de la fraude aux prestations ou la production de pornographie ».
Le Rapport mondial 2016 de l'ONUDC montre que les femmes et les filles sont généralement victimes de la traite pour le mariage et l'esclavage sexuel. Toutefois, les hommes et les garçons sont aussi victimes de la traite, notamment dans le secteur minier, étant utilisés comme porteurs, soldats et esclaves.
L'étude montre également que 28% des victimes de la traite dans le monde sont des enfants ( 62% en Afrique subsaharienne et 64% en Amérique centrale et dans les Caraïbes). 69 pays ont détecté des victimes de la traite en provenance d'Afrique subsaharienne entre 2012 et 2014.
M. Fedotov a souligné le lien entre les groupes armés et la traite d'êtres humains, notant que les premiers se livrent souvent à des trafics sur leurs territoires d'exploitation, contraignent les femmes et les filles à se marier ou à l'esclavage sexuel et poussent les hommes et les garçons à agir comme travailleurs forcés ou combattants.
« Les personnes qui fuient la guerre et la persécution sont particulièrement susceptibles de devenir des victimes de la traite », a-t-il déclaré. « L'urgence de leur situation pourrait les amener à prendre des décisions dangereuses de migration ».
Plus tôt cette année, l'ONUDC a nommé la lauréate du Prix Nobel de la paix, Nadia Murad Basee Taha, ambassadrice de bonne volonté pour la dignité des survivants de la traite d'êtres humains. Femme Yazidi âgée de 23 ans, Mme Murad a survécu à la capture et aux abus de l'Etat islamique en Iraq et au Levant. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a loué son courage et son travail en tant que « voix pour les sans voix ».
Le rapport documente les tendances entre les flux de traite et les flux migratoires réguliers qui partagent le même pays de destination. Il identifie également les tendances à l'intérieur des pays, entre les États voisins et à travers les continents. Les facteurs qui tendent à aggraver les taux de traite sont la criminalité transnationale organisée dans le pays d'origine et le profil socio-économique de la victime.
Alors que 158 pays ont criminalisé la traite des êtres humains - une énorme amélioration au cours des 13 dernières années -, M. Fedotov a néanmoins averti que « le taux de condamnation reste beaucoup trop bas et que les victimes ne reçoivent pas toujours la protection et les services auxquels sont tenus les pays ».
Le Directeur exécutif a demandé plus de ressources pour identifier et aider les victimes de la traite et améliorer les réponses de la justice pénale pour détecter, enquêter et poursuivre avec succès les cas.
L'ONUDC publie un rapport sur la traite d'êtres humains tous les deux ans. Au mois de septembre, lors du Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants à New York, l'Office a souligné que le risque de trafic est plus élevé au fur et à mesure que de plus en plus de personnes deviennent migrants et réfugiés, et que les États doivent réagir.
Article : Centre d'Actualités de l'ONU
Emma Bonino, Ancienne Ministre des Affaires Etrangères d'Italie et Ancienne Commissaire Européenne, a été désignée "Personnalité de l'année 2016" par le magazine hebdomadaire Italien, l'Espresso .
Madame Bonino avait reçu en octobre 2016 au Parlement Européen à Bruxelles, le prestigieux Prix de la Fondation du Forum de Crans Montana.
Last week in Harare (Zimbabwe), Pearl Kupe, Member of the African Women's Forum Honorary Committee, was honoured by the African Women's Association with the "Living Legacy" Award, in the Business and Enterprise Section.
This Forum selects African Women Leaders from all over the world in different areas to honour them for their work and action in their sphere of influence.
Irène Koki Mutungi est la première femme du continent à prendre les commandes d’un Boeing 787. Elle est la star de Kenya Airways, compagnie en grande difficulté.
Par Bruno Meyerfeld (contributeur Le Monde Afrique, Nairobi)
« Quand je leur dis au revoir, et qu’ils se rendent compte que la pilote de l’avion était une femme, alors ils ont tous des expressions incroyables ! Certains sont surpris, d’autres paniqués ou enthousiastes », s’amuse-t-elle
Cette Kényane de 42 ans, dont la moitié passée aux manettes des avions de Kenya Airways (KQ), ne laisse personne indifférent. Première Africaine à être promue commandante de bord de vols commerciaux au milieu des années 1990 et, depuis deux ans, première femme du continent à prendre les commandes d’un Boeing 787 long-courrier, Irène Koki Mutungi accumule les titres de gloire.
Icône de la compagnie
Rendez-vous est pris au quartier général de KQ, face aux pistes de l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi. En ce début d’après-midi, la savane alentour est balayée par le souffle des réacteurs de plus de 40 compagnies aériennes, décollant chaque jour du plus gros aéroport d’Afrique centrale et orientale.
Ici, « Koki » est une habituée. Pas « jet-lag » pour un sou, fines nattes coiffées en arrière, la commandante salue et embrasse ses amis de toujours. Un peu comme à la maison.
« Mon père était lui aussi pilote. Il a même dirigé à une époque les opérations aériennes de Kenya Airways. Dès l’âge de 2 ans, j’avais déjà volé avec mon père à peu près partout dans le monde… et très souvent dans le cockpit ! »
Adolescente, la jeune Irène se rêve donc tout naturellement commandante de bord comme papa et, le lycée achevé, s’enrôle à l’école de pilotage installée à l’aérodrome Wilson de Nairobi. Une piste mythique, quasi centenaire, d’où s’élancent depuis toujours les petits coucous Cessna à safari, hélice fringante posée au bout du nez.
« J’étais la seule femme de l’école. Chaque jour, il fallait que je prouve que j’étais à la hauteur, que je pouvais faire aussi bien que les hommes. Tous les regards étaient sur moi, attendant de voir si j’y arriverai ou non. »
Elle doit aussi vaincre ses peurs
« J’ai terriblement le vertige. Si vous me mettez en haut d’un gratte-ciel, je vais être tétanisée ! », rit-elle.
Irène Koki Mutungi décroche finalement sa licence de pilote privé avant de prolonger ses études aux Etats-Unis, direction l’Oklahoma, obtenant sans difficulté sa licence de pilote commercial délivrée par la très sourcilleuse Federal Aviation Authority.
Immédiatement, la jeune femme est repérée et embauchée comme pilote par Kenya Airways. Une première. Pendant six ans, Irène Koki Mutungi est la seule femme à pouvoir toucher aux commandes d’un avion de ligne de la compagnie.
« Mon premier vol commercial, je m’en souviendrai toujours. C’était un Nairobi-Kisumu [ouest du Kenya]. Au moment d’embarquer, un passager masculin m’a aperçue. Il a été surpris de voir une femme et a dit : “Je ne suis pas un rat de laboratoire sur lequel vous allez tester de nouvelles expériences !” Il refusait d’avoir une femme pilote ! »
Elle intervient, menace de débarquer la forte tête. Le passager finit par s’excuser. Et l’avion s’envole pour Kisumu.
D’année en année, la commandante de bord Koki Mutungi est devenue l’icône de la compagnie. En 2014, elle est promue pilote des Boeing 787 Dreamliner, les plus gros et les plus modernes volant aujourd’hui pour KQ, reliant Nairobi à Paris, Londres, Dubai ou Hongkong. Là encore, elle est la première femme, la première Africaine.
« Kenya Airways fait des d’efforts, insiste-elle : 10 % des pilotes de la compagnie sont des femmes. On doit être dans le top 5 mondial. On est mises sur un pied d’égalité avec les hommes. On a les mêmes responsabilités, les mêmes salaires. Même enceinte, on m’a laissé piloter. »
Le tout répond aussi à une stratégie de communication bien pensée : féminiser l’entreprise permet à Kenya Airways de renvoyer une image plus moderne dans un monde de l’aviation des plus machos, où 97 % des pilotes demeurent des hommes.
Une publicité qui ne fait pas de mal à une compagnie nationale, « fierté de l’Afrique » selon son slogan, qui a aujourd’hui mauvaise presse. Car KQ est en zone de turbulences – si ce n’est carrément en phase d’atterrissage forcé. En juillet 2015, ses dirigeants ont rendu publiques des pertes abyssales de 230 millions d’euros, soit les pires résultats jamais enregistrés dans toute l’histoire du Kenya pour une entreprise privée.
Un vrai trou d’air. Une quasi-faillite. KQ a dû réduire la voilure. Outre la vente de plusieurs de ses Boeing, les licenciements se sont multipliés. Une centaine de pilotes sur les quelque cinq cents travaillant pour l’entreprise ont quitté le navire, « rachetés » par les compagnies du Golfe, Emirates ou Qatar Airways. Le PDG a lui même annoncé en novembre sa décision de démissionner au premier trimestre 2017.
Sur ce sujet sensible, Irène Koki Mutungi refuse de trop s’attarder. « Air France aussi a de gros problèmes ! », rappelle-t-elle, bravache. Avec 10 000 heures de vol au compteur, sans avarie ni sortie de route, la commandante de bord voit déjà plus loin que Kenya Airways et réfléchit maintenant à créer sa propre compagnie aérienne. « J’ai déjà un nom en tête, sourit-elle. Ce sera Lady Bird, la femme oiseau. » Un nom tout trouvé pour une compagnie où au mois la moitié des pilotes seraient des femmes.
Article : Le Monde Afrique
Lydie Pongault a lancé l’appel lors de l’assemblée générale ordinaire tenue à Owando, consacrée à l’adoption des documents de base ci-après : rapport d’activités, rapport financier 2016, budget prévisionnel et le rapport d’orientation 2017.
L’assemblée a réuni les femmes venues de Brazzaville et des neuf districts du département de la Cuvette : Loukoléla ; Mossaka ; Ntokou ; Tchikapika ; Oyo ; Boundji ; Ngoko ; Makoua et Owando la ville hôte.
Après examen des rapports de chaque bureau, il ressort qu’au cours des années 2015 et 2016, l’association a été confrontée aux problèmes d’absentéisme et de cotisations. Le débat a porté sur la manière dont les documents doivent être confectionnés et présentés à l’assemblée générale ainsi que les postes à pourvoir.
La présidente a invité les membres de l’association à mener des actions à caractère économique en vue d’un développement durable du département de la Cuvette. « Les membres doivent sensibiliser la population en expliquant le pourquoi de l’association. Les FCV2D est une association avec des membres actives et engagées pour développer le département », a-t-elle déclaré.
Sur la même lancée, Lydie Pongault a exhorté les membres de FCV2D à ne pas se limiter à la production de quatre hectares de champs de maniocs et aux micros finances, les demandant de se regrouper également en coopératives.
Les districts de Ntokou, Ngoko, Mossaka, Loukoléla sont enclavés
L’administrateur maire de Loukoléla, Monique Mouko l’a souligné lors de la présentation des rapports d’activités 2016. Selon elle, ces localités sont exposées aux problèmes d’électricité et d’adduction d’eau. Des difficultés qui constituent un frein pour la pratique de l’agriculture et l’élevage, pour le développement des localités en particulier et du département en général. « Nous avons besoin des spécialistes dans chaque domaine car on ne peut admettre que certaines de ces localités qui sont entourées d’eau telles que Loukoléla, ses champs de ciboules sont frappés par la sècheresse », a-t-elle conclu.
Notons que l’association « Femmes de la Cuvette vision et développement durable », a été créée le 1eraoût 2015, à Owando. Le but principal est de promouvoir l’implication des femmes de la Cuvette dans le développement durable de leur département.
Elle a pour objectif d’œuvrer à l’autonomisation des femmes de la Cuvette en milieux rural et urbain, en développant les activités d’éducation et de formation dans leurs domaines respectifs et de promouvoir les initiatives de création de structures d’insertion économique, associatives et culturelles.
Dr. Zanetor Agyeman Rawlings, Member of the African Women's Forum Honorary Committee, has won her parliamentary seat for the Klottey Korle constituency, in the Ghanaian presidential and parliamentary elections, held on December 7, 2016.
The African Women's Forum warmly congratulates Dr. Agyeman Rawlings for her recent election, representing a real hope for all Women in her country.
We are very proud to count her among the Honorary Committee Members and wish her a long and fruitful term !
For many years, the Crans Montana African Women’s Forum has been committed to the promotion of Women’s Rights and the defense of their dignity and integrity.
We are pleased to inform you that we are developing important cooperation projects with No Peace Without Justice, founded by Mrs. Emma Bonino, Former European Commissioner and Former Minister of Foreign Affairs of Italy. Indeed, we share many common values with this NGO.
In this framework, the African Women's Forum supports the BanFGM Conference, organised by No Peace Without Justice, in Rome (Italy), in the premises of the Ministry of Foreign Affairs, on January 30 to February 1st, 2017.
On this occasion, Ministers, Parliamentarians and Members of the Civil Society coming from Africa and the rest of the World will address the global Ban of Female Genital Mutilation.
Link to website : www.npwj.org