L'organisation tunisienne "I watch" a annoncé, lors d'un workshop à Tunis, le lancement d'un site web pour dénoncer des affaires de corruption, a rapporté l'agence de presse tunisienne TAP.
Le site relate les "menaces" subies par des femmes tunisiennes qui ont tenté de divulguer ces affaires, et comporte les recommandations issues des ateliers de travail organisés par l'organisation sur le rôle de la femme dans la lutte contre la corruption dans les secteurs académique, public et privé.
La coordinatrice du projet "Femmes contre la corruption", Manel Ben Achour a, à cette occasion annoncé, la création d'un réseau de communication national et régional entre les femmes leaders dans le milieu académiques et dans les secteurs public et privé.
Ce projet, a-t-elle dit, vise à consacrer le rôle de la femme dans la diffusion des valeurs de la transparence et dans la lutte contre la corruption dans les différents secteurs.
Le projet "Femmes contre la corruption", financé par Tranparency international, a été mis en oeuvre en Tunisie, Jordanie, Egypte, Palestine et Yémen en prévision de la conférence régionale des femmes qui se penchera, notamment, sur l'élaboration d'une déclaration régionale contre la corruption.
En août 2014, Zina Ouled Saad, responsable du projet "les perceptions de la femme sur les affaires de corruption affectant le secteur académique", lancé par l'association I Watch et financé par Transparency international avait souligné que l'éradication de la corruption est un travail de longue haleine qui se fait à travers des générations", et que "le mieux serait d'inculquer aux écoliers les valeurs anti-corruption dès leur jeune âge".